De l’économie linéaire à l’économie circulaire
Le respect des accords internationaux en matière de durabilité exige une refonte radicale de notre modèle spatial. Nous devons atteindre un moyen plus durable d’organiser notre croissance économique. De plus en plus de communes, de villes et de régions effectuent la transition vers une économie circulaire et des politiques urbaines durables. Il y a une prise de conscience croissante de la rareté des ressources naturelles et une pression de plus en plus importante se fait sentir concernant des questions sociales complexes.
Nous considérons que la production locale, la création de cycles fermés, la conclusion de partenariats entre les acteurs économiques, la distribution urbaine durable, la proximité du producteur et du consommateur, etc. sont des facteurs primordiaux dans la transition vers une économie circulaire plus durable. Il est donc important de réserver dans la ville des espaces commerciaux à proximité des consommateurs, des travailleurs et des lieux de savoir.
La question-clé à se poser ? Savoir si la configuration actuelle des « environnements » est suffisante pour accueillir les transformations économiques liées à l’économie circulaire. Comment ces environnements peuvent-ils être transformés pour attirer et accueillir la métamorphose économique ?
Une expertise multidisciplinaire en matière de process socioéconomiques et sociospatiaux est primordiale.
Conditions pour des villes circulaires résilientes
BUUR soutient les autorités supérieures, les villes et les communes, les développeurs et les décideurs urbains dans leur recherche de nouvelles formes de production et de services ainsi que leur intégration dans le contexte spatial.
La tâche est complexe et nécessite une expertise multidisciplinaire. Il ne s’agit pas seulement de fournir des surfaces pour les activités circulaires, mais de créer des conditions urbaines optimales permettant à la fois une utilisation plus efficace de l’espace par les activités actuelles et l’attraction de nouvelles activités économiques.
Dans le contexte de l’économie circulaire, « imbrication », « intensification » et « efficacité spatiale » sont des concepts clés pour créer une valeur ajoutée sociale.
Dans cette transition vers l’économie circulaire, nous cherchons à la fois des quick-wins, des stratégies « bottom-up », ainsi qu’une mise en œuvre progressive de structures et de pôles à grande échelle capables de créer les conditions de villes et de régions circulaires résilientes. De plus, dans un contexte existant et bâti, il y a peu de place pour la création de nouveaux réseaux physiques. Une approche intégrée est donc nécessaire, approche dans laquelle l’imbrication des différentes échelles est primordiale.